Monsieur Chouquette étant tout de même venu pour le travail, j’ai passé mon jeudi et mon vendredi seule, dans les rues d’Athènes, un peu intimidée de me retrouver perdue parmi la foule. Je suis une grande timide, et c’est toujours un peu difficile pour moi (et ceci est un euphémisme) de sortir de ma zone de confort.
Mais comme je n’allais pas rester enfermée alors que le soleil brillait dehors et que les possibilités de découverte étaient multiples, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancée. Je suis sortie jeudi sous le soleil d’un matin un peu avancé, et ai sacrifié à mon rituel de petit-déjeuner athénien. Armée d’une bouteille d’eau, j’ai entamé une longue montée, bien décidée à trouver le plus petit des quartiers d’Athènes : Anafiotika , que nous n’avions pas trouvé lundi. Deuxième échec, mais je découvre de très jolies rues, et je me console en admirant encore et toujours l’Acropole qui domine la ville.
Arrivée au Musée de l’Acropole, je passe quelques heures à remonter le temps. Si vous avez l’occasion de le visiter, n’hésitez pas. Il y fait frais – ce qui est un détail qui peut avoir son importance en Grèce – et surtout, il est remarquablement bien conçu. On y apprend énormément pour peu que l’on fasse l’effort de lire attentivement les explications et que l’on maitrise un minimum l’anglais. Le café du musée possède une sublime terrasse qui vaut le détour.
La chaleur est un peu étouffante en sortant, mais je me perds dans de petites ruelles et arrive enfin à Anafiotika. Et là, c’est le coup de coeur. Non seulement j’ai l’impression de retomber en enfance en empruntant coins et recoins, en montant de petits escaliers, et en me faufilant dans d’étroits passages mais en plus tout est superbe. Des bougainvillées aux maisons toutes différentes les unes des autres, de la vue sur la ville aux chats qui paressent un peu partout. J’y resterais bien pendant des heures (nous y sommes d’ailleurs revenus , pour que Monsieur Chouquette découvre lui aussi l’endroit).
À regret, je reprends mon chemin et fait une petite pause déjeuner chez Falafellas, mais cette fois pour goûter leurs boulettes de viande qui sont, elles aussi, délicieuses. La file pour se faire servir est toujours aussi impressionnante !
Je passe le reste de l’après-midi à flâner dans les rues commerçantes, et je bats mon record de « pas » (j’avoue avoir une application qui les compte sur mon téléphone). Du quartier de luxe près du mont Lycabette aux échoppes de brocanteurs, les contrastes sont encore une fois impressionnants. Et la ville ne cesse de me surprendre, encore et toujours !
Quel merveilleux voyage !
Oh oui c’était si bien !
Voilà bien longtemps que je n’ai pas posté de commentaires sur ton blog (manque de temps…..), même si je passe régulièrement te lire incognito,
Ayant aussi un mari voyageur par son job, j’ai pu profiter de bon nombre de destinations, c’est vraiment génial de pouvoir voyager ainsi. Je te comprends, ce n’est pas toujours facile de partir seule à la découverte des lieux. Je me souviens de la première fois où je l’ai accompagné aux Us, avoir respiré un bon coup avant de quitter l’hôtel….. Avec le temps, cela devient plus facile! Alors profites en bien surtout, ce sont de bons moments à partager!
Tes reportages sont vraiment top, le jour où la Grèce sera au programme, je reviendrai m’inspirer de tes articles!
Bizzzz !!!!