Deuxième jour à Athènes, sous un vif soleil. Nos pas nous mènent inexorablement vers la boutique de koulouris évoquée hier, il va falloir que nous soyons un peu plus originaux demain, mais on ne s’en lasse pas !
Direction le marché central, qui fait partie des lieux à voir dans la ville selon tous les guides que nous avons consultés. Nous passons d’abord devant quelques échoppes vendant des herbes, et notamment la fameuse Elixir, et suivons le flot des gens qui semblent tous se diriger vers le même endroit.
Nous entrons dans le marché de viande, avec des carcasses entières, des tripes, de la crépine… Je dois avouer que l’odeur m’a vraiment rebutée et que je ne faisais pas vraiment ma fière. Les étals s’étendent à perte de vue et les vendeurs haranguent le passant. J’ai tout de suite pensé au Ventre de Paris de Zola, avec cette profusion. Juste à côté, le marché aux poissons, bien plus plaisant et tout aussi impressionnant : je crois que je n’avais jamais vu autant d’encornets, de poulpes et autres habitants des fonds marins de ma vie.
Le côté légumes, situé de l’autre côté de la rue ne vaut pas le détour et est assez décevant par rapport au reste. Plus loin par contre, un marché aux fleurs nous a ravi.
Un peu sonnée par la foule, je suis ravie de reprendre les petits ruelles familières qui mènent à notre logement. Une petite pause pour décider du programme du reste de la journée, et nous voilà repartis. En entrant dans un autre quartier de la ville, moins touristique mais très commerçant, nous remarquons avec beaucoup d’amusement que les boutiques sont regroupées par spécialité. Nous traversons ainsi une rue remplie de magasins de… poignées de porte !
Petit arrêt pour le repas du midi chez Falafellas, la (très) bonne adresse de falafels d’Athènes. Les portions sont généreuses et les prix imbattables, et c’est surtout délicieux. Un pain pita bien garni, de bons légumes et une sauce un peu épicée, sans oublier les falafels à se damner. C’est qu’il nous fallait des forces : nous avons décidé de gravir la colline de Philopappos, aussi appelée la Colline des Muses. Nous passons par de charmants endroits, encore une fois remplis d’orangers, et discutons même avec une charmante dame qui, depuis son balcon, nous salue et nous demande d’où nous venons alors que nous admirions les splendides fleurs grimpantes ornant la façade de sa maison.
La Colline des Muses ne manque pas de vestiges à admirer qui aident à supporter son ascension sous le soleil, mais c’est surtout la vue qu’elle offre sur l’Acropole qui nous coupe le souffle. Les mots me manquent et les photos parleront d’elles-mêmes.
La descente est bien plus facile et nous nous offrons un petit café frappé en terrasse avant de continuer notre marche. Pas question d’utiliser le métro, nous préférons marcher. Pour le moment nous avons tout fait à pied, c’est le meilleur moyen de découvrir une ville.
Se pose alors la question épineuse du repas du soir. Nous avons repéré de nombreux restaurants et il est difficile de choisir. Nous optons finalement pour Kuzina, où nous avons bien mangé, de l’entrée au dessert, même si nous nous sommes accordés à dire que sa réputation était peut-être un peu exagérée. Nous avons tout de même découvert le mastic d’abord avec le mojito au mastic choisi par Monsieur Chouquette, puis avec un dessert, et enfin une liqueur offerte par la maison. Sa saveur de pin est très agréable !
A bientôt pour la suite de nos aventures athéniennes !