J’ai toujours trouvé que l’automne était une saison propice aux confitures. Il fait un peu plus froid, alors on a envie de faire mijoter des choses, et il y a encore assez de fruits pour pouvoir s’amuser un peu en cuisine. Je n’avais jamais mangé de la gelée de coings avant cet automne.
Il faut dire qu’on a nos habitudes culinaires je crois, profondément ancrées en nous si l’on a passé son temps à suivre nos parents et nos grands-parents dans la cuisine, et à finalement, au début de notre vie, les imiter un peu dans nos habitudes. Puis il y a les rencontres, et l’ouverture, la curiosité culinaire qui s’éveille. Enfin, toujours est-il que chez moi, on ne mangeait pas trop de coings. Je ne sais pas si le Nord est une terre de coings à vrai dire. (une réponse parmi mes lecteurs?)
Cette jolie gelée rouge-orangée qui révèle pleinement sa couleur et sa magie en prenant les rayons du soleil a un goût divin, et est devenue une incontournable de la table du petit déjeuner. C’est une douce façon de commencer la journée, quand on est encore un peu endormi, que de l’utiliser sur de bonnes petites tartines.
Je vous en livre la recette, mais vous avoue que ce n’est pas moi qui ai mis la main à la pâte, mais monsieur Chouquette (comme l’a appelé un de nos amis l’autre fois, ce qui m’a bien fait rire). Je sais qu’il ne m’en voudra pas de partager ses secrets avec vous.
Gelée de coings
Ingrédients
- 1 kg de coings
- Sucre cristal
- Eau
Instructions
- Peler les coings et les détailler en quartiers grossiers, en enlevant pépins et trognons. Prenez soin de mettre ces derniers de côté.
- Enfermer les épluchures de coings dans une mousseline ou un bas (propre!). Elles vont nous servir à enrichir le jus de coing en pectine, importante pour la prise de la gelée.
- Mettre les quartiers de coings et votre mousseline dans un faitout ou une cocotte minute, et couvrir d'eau.
- Faire cuire jusqu'à que les quartiers soient tendres (15min à la cocotte minute, 30min environ pour une cuisson classique).
- Egoutter les fruits et épluchures dans une passoire. Presser suffisamment pour extraire un maximum de jus (sans pour autant faire de la charpie et altérer la limpidité de notre précieux nectar ).
- Peser le jus obtenu, et ajouter 800g de sucre par kilo de jus.
- Faire cuire le jus à gros bouillons, jusqu'à environ 103-105ºC, en prenant soin d'écumer régulièrement.
- Mettre en pots.
Notes
Pas de thermomètre ? Fiez-vous à votre instinct et arrêtez la cuisson dès que vous obtenez une texture de gelée (au bout de 30 minutes environ)
Vous devriez obtenir environ 3 pots de gelée avec un kilo de fruits – à vous d'adapter les quantités en fonction de votre gourmandise !
magnifique la couleur de cette gelée !
Merci beaucoup 🙂
Superbe blog bien gourmand!….Et si beau!….Continue à nous émerveiller par tes délicieuses recettes et à nous donner envie de « mettre la main à la pâte »….!!!!
Pour moi, la gelée de coings, je la tiens de ma petite maman qui la tenait de sa maman que hélas je n’ai pas connue….Serait-ce une recette du Nord de la France?… Je n’en sais rien, à vrai dire…
En effet, c’est une confiture bien automnale de par sa couleur…Et puis, c’est si bon sur une bonne tartine grillée et bien beurrée…..Un vrai délice!….
Je te souhaite une belle soirée….
Merci c’est adorable ! C’est vrai que c’est si bon avec du beurre dessous :p
hummmm top , bonne soirée
Merci 🙂
J’en ai un panier et je voudrais faire de la pâte de coing et s’il m’en reste, je fera ta gelée.
Belle couleur !
Justement, tu peux faire les deux en même temps apparement. Chéri a fait et de la gelée et de la pâte de coings 🙂
Je goûterais bien à cette petite merveille ! Bonne journée Céline
Elle a un certain succès, on a donné des pots qui ont vite été vides ^^ Bonne journée 🙂
Quelle belle couleur! J’adore aussi la gelée de coings, je suis savoyarde et c’était un incontournable des confitures d’automne dans ma famille. Bizzzz !
J’ai l’impression qu’elle fait partie des souvenirs d’enfance de beaucoup de personnes cette gelée 🙂 Bises !