Carte postale d’Athènes #1

Monsieur Chouquette voyage énormément pour son travail, et parfois il me propose de l’accompagner. Quand il m’a parlé d’Athènes, je n’ai absolument pas hésité. La Grèce et moi c’est une longue histoire d’amour. Petite je voulais être archéologue et je rêvais de ruines, j’étais également passionnée de mythologie, et le grec ancien m’a permis d’avoir mon bac littéraire. J’ai adoré lire Platon dans le texte, déchiffrer ces signes étranges qui composaient l’alphabet grec, en apprendre plus sur une civilisation millénaire à qui nous devons beaucoup encore aujourd’hui.

Mais la Grèce c’est aussi la cuisine, et vous pensez bien que je ne pouvais pas ne pas vous faire voyager avec moi pendant ces quelques jours. Je compte bien revenir avec des idées de recettes et des ingrédients, et je vais partager avec vous mes découvertes. Un peu comme si je vous envoyais quelques cartes postales. J’espère que cette idée vous plaira. 

C’est parti pour la première journée. Nous sommes arrivés hier, très tard, et le trajet dans un taxi jaune, aux sièges de cuir un peu défraichis, ne nous a pas vraiment permis d’apercevoir la ville. Nous logeons dans un studio ultra moderne pourvu de tout le confort nécessaire et du wifi. Je n’aime pas forcément les hôtels, c’est toujours plus agréable d’avoir son indépendance, et on se fond plus facilement dans la vie locale, je trouve.
koulouri

En sortant de l’immeuble, la luminosité incroyable nous frappe déjà. Nous choisissons de petit-déjeuner en prenant un koulouri à emporter dans une petite échoppe (To Koulouri tou psirri) à quelques pas. J’avais repéré cette adresse sur de nombreux sites, dont papilles et pupilles. Il s’agit d’un anneau un peu brioché et sucré, généreusement parsemé de sésame. Le prix est imbattable, un euro les deux, et nous nous sommes régalés. C’est moelleux, parfumé et c’est parfait pour manger en déambulant. Si vous vous rendez à Athènes ne soyez pas effrayés par la devanture extrêmement simple et laissez-vous tenter !

9J5A7791Cette première expérience faite, direction l’Acropole en passant par la place et le quartier Monastiraki où nous admirons d’énormes fraises sur un étal de fruits. D’où viennent-elles, mystère, mais ce sont les plus grosses fraises que j’ai vues de ma vie.

Je ne sais trop comment vous décrire le sentiment que l’on a en voyant l’Acropole se détacher au loin, ni à quel point le contraste entre les ruines antiques et la ville moderne, touchée par la crise, est fort. On se sent transporté et vraiment dépaysé. Un ou deux chats plus tard, et après un peu d’escalade, nous y voilà. Vu le monde présent en ce mois d’avril, je n’ose imaginer la foule qu’il doit y avoir en été.

Nous commençons par l’Odéon d’Hérode Atticus, un petit théâtre (qui pouvait tout de même accueillir jusqu’à 5000 personnes à l’époque !) fort bien restauré, encore utilisé aujourd’hui dans le cadre du festival d’Athènes. Ensuite l’entrée majestueuse, les Propylées, et enfin le Parthénon est devant nos yeux. Certes, il est en travaux, mais tout de même, quel spectacle !

J’ai eu un coup de coeur pour l’Érechthéion et ses Cariatides si majestueuses, sans oublier le bel olivier planté au 20ème siècle. 

l'Érechthéion

A regret, nous terminons notre visite avec le théâtre de Dionysos, où nous rencontrons une tortue peu farouche, et après un bref passage au musée de l’Acropole que nous ferons un autre jour (bon à savoir : il ferme le lundi à 16h00) pour l’apprécier pleinement, nous décidons d’aller manger.

Le restaurant où nous avons été servait un bon tzatziki avec un pain à l’ail très parfumé. Le reste m’a moins convaincue, mais nous nous sommes rattrapés avec un bon yaourt grec en dessert au Fresco Yogurt Bar, petite boutique hyper moderne qui propose des produits de très bonne qualité. Le vendeur nous a même fait goûter un peu de yaourt pour mieux nous convaincre.  Si je suis restée très classique en choisissant d’aromatiser le mien au miel de pin et aux noix, les possibilités sont grandes, Monsieur Chouquette lui, a choisi de la confiture de cerises noires. Encore une bonne adresse à retenir !

Pour digérer tout cela, nous admirons la porte d’Hadrien, et l’Olympiéion le temple de Zeus Olympien, vestiges impressionnants , encore une fois, de la grandeur passée d’Athènes. 

Nous avons ensuite déambulé dans les rues avant de rentrer nous reposer un peu. La suite demain !

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